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| L'industrie du troisième millénaire | 
| in Technikart, novembre 2001. 
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| Ehrmann dément 
        : "Bien sûr qu'il y a un avion à détourner. 
        Dire qu'il n'y a pas de pilote est un mensonge." Il est bien 
        placé, depuis son enfance, pour le savoir. Aussi, Ehrmann a-t-il 
        agi là où il se trouvait. Né dans un milieu à 
        pognon, doué d'une façon quasi surnaturelle à en 
        faire, il ne pouvait faire autrement. Mais, au passage, il a bousculé 
        toutes les vieilles règles, les vieux ordres qu'il a trouvés 
        sur son passage. D'une certaine façon, ce millionnaire uvre 
        de façon plus gauchiste et libertaire, que bien des discours idéalistes. On comprend que les 
        deux aient une vision quasi mystique de l'Info, un sentiment de Toute-Puissance, 
        connectés qu'ils sont à l'Esprit du Temps. Le journaliste 
        Quanq-Tri Trân Diêp, directeur de la rédaction d'"Alors", 
        qui a un peu côtoyé le bonhomme, propose une vision passionnante 
        de sa démarche, même si on ne comprend qu'à moitié. 
        "Les Stoïciens étaient obsédés par "l'incorporel". 
        De même, me semble-t-il, Ehrmann cherche à s'insérer 
        dans l'espace des incorporels et tente de corporiser ce qui ne peut pas 
        l'être. Il s'attaque par exemple au marché de l'art, le marché 
        sans doute le plus traditionnel et le plus volatile, et il essaie de le 
        fixer, de le rendre moins létal. Il ne cherche pas qu'à 
        faire de l'argent. Il évolue dans un univers sacré. Il met 
        du spirituel dans le capital."   | |||||||||||||||
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